top of page
Rechercher

Dernière mise à jour : 16 oct. 2020

Heyyyy,


et oui c’est encore moi, de retour, toujours 6 mois plus tard… c’est un certain rythme à tenir ahah. J’adore écrire mais vous avez pu le constater : je préfère le contenu visuel (je suis quand même plus présente sur Instagram et Tiktok non??). Cependant, il m’arrive que l’envie, l’inspiration, l'opportunité (et la motivation, surtout la motivation) me frappent. J’ouvre alors une page vierge sur Google Drive, je mets en marche ma playlist YouTube “worktime” concoctée par mes soins quand je révisais au lycée (c’est tout détente et bonnes vibes ! les exercices de maths passaient (presque) crème), et mes doigts commencent à défiler sur le clavier.


Aujourd’hui, si je viens sur cette page blanche c’est pour vous parler de ce que j’ai fait pendant un an, depuis que je suis ici, à Paris. Pas de mes moult sorties restaurants, expositions, cinémas, friperies, vide-dressings, bars et j’en passe… Ça, vous avez tout suivi en stories Instagram (si ce n’est pas le cas, vous pouvez toujours me suivre dès maintenant #InstantAutoPromo lol).


Je vais vous parler de quelque chose dont je ne parle jamais sur mes réseaux sociaux et qui, pourtant, me prenait 8 heures par jour. Je vais vous parler, entre autres, de mon ancien job : planneuse stratégique en agence média. Vous devez être en mode “what ??”. J’étais pareil quand j’ai lu cela sur la fiche de poste, et cela ne m’a pas empêché de postuler et d’être embauchée ahah. Pour faire très simple, un planneur stratégique c’est celui qui va étudier et analyser les consommateurs, les marchés, la concurrence, les tendances etc, afin d’ensuite pouvoir dérouler la meilleure stratégie à la meilleure cible pour communiquer sur tel produit/service/marque. Pendant cette année j’ai donc énormément appris, j’ai pu travailler pour des clients tous très différents tels Carlsberg, Patek Philippe (montres de luxe), Les Produits Laitiers, Panzani, Lego… Mais ce qui m’a le plus emballée, et de loin, c’était les clients du monde de la mode. Ahhh la mode, mon rêve de travailler dans cet univers ! Cet attrait pour ce domaine s’est justement conforté quand je jouais mon rôle de “tendanceuse” à fond pendant mon alternance, en étant toujours à l’affût des moindres innovations du secteur fashion. Et plus précisément du mariage entre la mode et du digital. En effet, cette année de nombreuses mutations digitales se sont opérées, notamment pendant le confinement et encore maintenant avec la présence du covid-19 (il veut pas partir lui au bout d’un moment ??). Nous assistons à un shift de la vie réelle dans le virtuel (ex : le concert de Travis Scott dans le jeu vidéo Fortnite qui a rassemblé plus de 27 millions de joueurs uniques, ou bien côté petit comité : les apéro zoom, les cours de sports en Live Instagram (Sissy Mua je te retiens), les réunions sur Teams…). Et l’univers de la mode n’est pas passé à côté de ces tendances digitales ! En voici d'ailleurs quelques-unes qui illustrent bien le rapprochement entre Mode/Luxe et l’univers du digital :


De gauche à droite : les vêtements digitaux de Carling , transposables sur vos photos / Haute-couture digitale, 9500$ la robe par The Fabricant / le défilé digital de Puma. Le tout dans un but écologique, pour éviter la production et surconsommation de textiles (à savoir que la mode est la deuxième industrie la plus polluante après celle du pétrole).


Si vous voulez en savoir plus et comprendre un peu mieux ces thématiques, je vous invite à cliquer sur les mots soulignés.


De gauche à droite : Louis Vuitton a créé une réelle malle pour la coupe du monde de League of Legends, ainsi que des skins (vêtements dans les jeux vidéos) pour le jeu / Organisation de défilés de mode dans Animal Crossing pendant le confinement / La collection capsule Longchamp x Pokemon comprend des accessoires digitaux pour le jeu Pokemon Go.

Pour tout vous dire, cela faisait longtemps que j’avais envie de vous parler de tout ça et j’ai reçu un mail dernièrement qui m’a donné la parfaite occasion ! Un mail d’un certain Promostyl. Tiens, qu’est-ce que c’est que ça ? Promostyl est le premier bureau de style qui a vu le jour en 1966 à Paris. Ce bureau est spécialisé dans l’anticipation, la détection et l’analyse des tendances liées à la mode. Il fournit aux designers et fabricants des cahiers de tendances pour que ces derniers puissent s’en inspirer pour leurs collections. Stylé non??

Depuis 2015, ils ont créé Promostyl Institute, une plateforme e-learning de plusieurs formations en lien avec l’univers de la mode. Et cette année, il est possible d’apprendre le métier de tendanceur qui analyse les tendances, définit le cahier des charges et coordonne la création.


Je sais que l’on est à un âge où on peut être perdu dans sa vie, ne pas savoir exactement ce que l’on veut faire (moi la première), c’est pourquoi je trouvais cela intéressant de vous présenter un métier, peu connu en plus, dans lequel j’ai un peu d’expérience. Et la valeur ajoutée dans tout ça c’est qu’il est possible de se former sans recommencer un cursus d’études. Si cela vous intéresse, voici plus d’informations sur la formation Tendanceur :


Concrètement, qu’est-ce qu’on y apprend ?


On étudie les comportements des consommateurs, on finira par les anticiper, on découvre la naissance des tendances, on dresse des portraits de la société, on prend conscience de l’influence des médias (et des réseaux sociaux, influenceurs, la presse, la publicité classique…), on s’immerge dans l’usage des datas (incontournables aujourd’hui), on saisit les bons outils pour être un bon tendanceur… Ce n’est pas fini. On crée des moodboards, on plonge dans la culture du luxe, de la technologie et de toutes les problématiques qui gravitent autour. Bref, personnellement tout cela me passionne et permet de développer sa curiosité, sa culture et d’appréhender différemment le monde qui nous entoure.


Comment se déroule la formation ?

  • une formation en ligne, à son rythme (ce n’est pas vous qui vous adaptez aux contraintes des études, c’est la formation qui s’adapte à votre emploi du temps)

  • des cours explicatifs, imagés comprenant des vidéos

  • des quizz à chaque fin de chapitres, à valider pour passer au chapitre suivant (7 bonnes réponses sur 10 nécessaires)


Cette formation en e-learning est payante et elle délivre un certificat d’expertise professionnelle “Tendanceur Promostyl".


Instagram Promostyl : https://www.instagram.com/promostyl_official/?hl=fr

Site Promostyl : https://promostyl.com



Je suis très contente de cette collaboration avec Promostyl, cela me permet de vous parler de mode sous un autre angle ! N’hésitez pas si vous avez des questions sur la formation, sur mon expérience en général ou sur les tendances je serais ravie d’y répondre. Aussi, je suis curieuse de connaître ce que vous faites comme études et ce à quoi vous aspirez pour le futur ! On se retrouve en messages privés :)


P.S. : j'ai fait toutes les illustrations présentes dans cet article sur Photoshop, j'espère vous kiffer la vibesssss.


Kisses,


Salomé



Hello ! 


Me revoici après un très très (très) long moment d’absence sur mon blog, il est fort possible que vous ayez oublié son existence. Pour vous rafraîchir la mémoire, je l’avais créé pour partager mon expérience australienne lors de mon échange universitaire. Suite à cela, je l’ai plus ou moins abandonné, mais je me rends compte que j’ai de nouveau des choses à vous partager maintenant que je vis à Paris (bon ok j'habite à Levallois-Perret, mais si je marche 200 mètres je suis dans Paris, c'est tout pareeeeil).


Si vous me suivez sur Instagram (if not, c’est par ici), vous avez pu remarqué que je suis souvent en vadrouille dans Paris, je vous partage en story mes bonnes adresses food, fashion, expos d’art… Et de mon côté, j'ai remarqué que lorsque vous prévoyez d’aller sur Paris vous êtes de plus en plus à m’envoyer un message pour me demander les bons plans du moment (ça me fait trop plaisir que vous pensiez à moi d'ailleurs!).


Afin que tout le monde puisse en profiter plus longtemps que la durée d’une story Insta j’ai décidé de mettre tout cela à l’écrit et en image pour que vous puissiez n’importe quand avoir accès à toutes les infos pour une escapade parisienne des plus réussies ;) 


Avant d'arriver à Paris en Septembre, j’avais déjà réalisé un "Paris City Guide" que vous pouvez retrouver dans une de mes stories insta à la une : “City Guide”(il existe aussi une version pour Metz & Reims). Je vous le remets ici aussi : 



Cela fait maintenant 6 mois que je suis parisienne (oui je me la raconte) et j'ai eu le temps de faire de nouvelles jolies découvertes que voici :



SE SAPPER


Friperie "Chez Snow Bunny" - 12 Rue DuPetit-Thouars, 3ème


Cette petite friperie située dans le marais m’a totalement séduite. Vous y trouverez des pièces vintage très 90/2000s' et luxe soigneusement sélectionnées à des prix raisonnables ainsi qu'un large choix de bijoux et d'accessoires colorés. J'ai acheté la ceinture rouge ci-dessus, on dirait que je l'ai volé à un cadis de supermarché mais j'adore ahaha.

Pour en découvrir d'avantage, jetez un coup d’œil sur leur insta : @chezsnowbunny



Le Market, Printemps Paris - 58/60 boulevard Haussmann, 9ème


Le Market c’est le corner du cool au Printemps Paris. Situé au 4ème étage, il rassemble une sélection de marques (MSBHV, Musier, Tom Boy, Daily Paper…) jeunes et audacieuses. Un vestiaire tendance et très instagrammable on ne va pas se le cacher ! J’ai craqué pour un sac transparent violet format A5 de la marque japonaise Nana nana. Un succès ;)



Marché Saint-Pierre Dreyfus - 2 rue Charles Nodier, 18ème


Pour les férues de couture et de création : bienvenue au temple du tissu ! Au pied de Montmartre, sur 4 étages, vous trouverez une innombrable quantité de textiles de toutes les matières, motifs et couleurs inimaginables. Le prix au mètre est parfois assez cher (selon le tissu) mais il y a toujours le coin des bonnes affaires à chaque étage.



Les Puces de Saint-Ouen - Rue des Rosiers, 93400


C’est un plaisir de se perdre dans les petits passages du marché et découvrir des merveilles vintage. En plus des vêtements, vous pouvez chiner des antiquités, du mobilier rénové, des tableaux, miroirs, objets d’art, luminaires…

Attention, certains antiquaires n’autorisent pas les photos sur leur stand, je me suis fait plusieurs fois gronder, mais c’était trop tentant...



Place maintenant à la meilleure partie...


SE RESTAURER


Trattoria Di Bellagio - 101 Avenue des Ternes, 17ème

À chaque fois que ma famille vient me rendre visite à Paris nous allons dans ce restaurant italien. C’est une valeur sûre, le service est rapide, la cuisine est simple et savoureuse, les serveurs sont italiens, certains des clients sont italiens, donc si même les italiens valident….

Gros coup de cœur pour les gnocchis alla Sorrentina, et impossible de passer à côté du tiramisu maison… Bon allez je réserve pour ce soir je me suis auto-mise l’eau à la bouche.

Pour checker le menu c’est ici.



Chez Jeanne (Rouje) - 11 bis rue Bachaumont, 2ème


Ce lieu, attenant à la jolie boutique Rouje est une très belle découverte. Jeanne Damas la créatrice de la griffe Rouje a grandi dans un restaurant et nous plonge à son tour dans une ambiance feutrée de brasserie parisienne. On a opté pour le plat du jour : volaille à la sauce de brie de Meaux accompagnée d’une poêlée de champignons avec son boulgour : une cuisine française fine et goûteuse avec des produits frais. Un régal, sans oublier la burrata et sa piperade en entrée. La formule entrée + plat ou plat + dessert est à 22€, un super rapport qualité/prix. J’y retournerai sans hésitation pour goûter leur nouvelle carte.



Le Marché des Enfants Rouges - 35 Rue de Bretagne, 3ème


Sous la verrière de ce food market caché au cœur du Marais, c’est une explosion de saveurs du monde entier. Il y règne une bonne ambiance et le temps d’un déjeuner on a l’impression de voyager dans un autre pays : Italie, Japon, Liban, Maroc… Vous avez l’embarras du choix pour goûter des mets préparés sous vos yeux. Avec ma maman (je la cite car c’est elle qui m’a fait découvrir cet endroit très cool, une tueuse la madré ça bouge pas) nous avons opté pour un couscous marocain qui nous a fait ressasser les souvenirs que nous gardons de notre voyage à Marrakech, il y a 10 ans de cela !



Ground Control - 81 Rue du Charolais, 12ème


Dans un immense hangar réhabilité, s’enracine un lieu de vie, de convivialité, et de culture. Sur de longues tables dans un décor très vintage et underground ou bien dans la cour joliment décorée de guirlandes lumineuses, vous pouvez venir boire un verre et grignoter quelque chose. Ce n’est pas tout, vous découvrirez différents univers, expositions, boutiques (de plantes, décoration, vêtements, livres…), et si vous jetez un coup d’œil à la programmation vous pouvez assister à des DJ sets et autres évents et ateliers !



SE CULTIVER


Galerie Perrotin x Daniel Arsham, jusqu'au 21 mars 2020 - 76 rue de Turenne, 3ème


J’ai découvert l’artiste Daniel Arsham lors de sa collaboration avec Dior en juin dernier. Il avait participé à la conception du set up du défilé Dior, c'était assez impressionnant. Dans la Galerie Perrotin vous allez pouvoir découvrir des sculptures aux inspirations antiques. Cela ne s’arrête pas là, car dans sa démarche, Arsham dresse une représentation de ce à quoi ressemblera l’archéologie d’aujourd’hui dans un futur potentiel. Les sculptures sont alors "abîmées" de cristaux.



Cette catégorie "Se Cultiver" est pour une fois un peu vide, je n’ai pas encore eu le temps d’aller à toutes les expositions inscrites sur ma To Do List. C’est pourquoi je vais vous la partager :



- Galerie Kreo : "Efflorescence" Virgil Abloh, jusqu'au 10 avril 2020


- Le Musée de l'illusion (pensez à réserver)


- Gaité Lyrique : "Faire corps" Adrien M. & Claire B. jusqu'au dimanche 3 mai 2020 (ça a l'air ouf) (pensez à réserver aussi)


- La Fab. - Fondatin d'Agnès B. (J'y suis finalement allée ! Petit Tiktok pour l'occas')


- Jeu de Paume : Le Supermarché des Images, jusqu'au 7 juin 2020


- Villa Savoye by Le Corbusier, à Poissy



Voilà, j'espère qu'avec tout ça vous n'allez pas vous ennuyer une seule seconde à Paris. N'hésitez pas à me faire vos retours sur cet article, sur ce que vous visitez, et sur vos propres découvertes !


On se retrouve dans les commentaires ou sur Instagram pour papoter


Prenez soin de vous,


kisses,


Salomé






  • Photo du rédacteurSasadventures

Dernière mise à jour : 5 févr. 2020


Heyyyy,


Comme vous le savez sûrement maintenant,  je suis partie étudier un semestre à l'Université Technologique de Sydney dans le cadre de mon DUT Techniques de commercialisation.

Dans mes articles précédents j'ai beaucoup parlé des voyages et découvertes que j'ai effectué, il s'agit aujourd'hui d'aborder comment j'ai vécu mon expérience universitaire à l'autre bout du monde.


Pour la petite histoire, l'UTS a vu le jour en 1988. Elle se classe 10ème du top 10 du classement QS World Ranking des universités de moins de 50 ans.  L’UTS est aussi l’une des universités les plus réputées d’Australie notamment pour sa faculté de sciences et de sa Business School accréditée AACSB. En 2018, elle comptait 45 930 étudiants, dont 33 070 étudiants en licence, 10 040 étudiants en master et 2140 étudiants en doctorat, dans ses 9 facultés et écoles. Je faisais partie des 15 134 étudiants venant de l’étranger.  


A l'UTS, vous avez le choix, vous pouvez étudier le commerce, le design, l'architecture, la mode, l'ingénierie, le droit, la médecine, les sciences... Moi c'était le business!  


LE CAMPUS


Le campus de l’UTS est situé idéalement au centre ville, à 5 minutes de la gare et des transports en commun. Il propose d’excellentes infrastructures. Il y a 11 buildings, dotés d'architectures futuristes plus étonnantes les unes que les autres.


Au départ j'étais complètement perdue dans ce grand campus. Heureusement, il existe une application mobile créée par des étudiants permettant de se repérer et trouver facilement les bâtiments (Lost on campus). De plus, à la rentrée, on a une semaine d'intégration autour de conférences, d'ateliers, de spectacles, de barbecues, de rencontres sportives qui prenaient place dans l'intégralité du campus.  


C’est dans ce campus qu’était ma résidence universitaire, à 2 minutes à pied du bâtiment dans lequel j’avais majoritairement cours.


Il n’y a pas de restaurant universitaire comme le Crous en France, mais plusieurs cafétérias et snacks où l’on peut acheter et consommer de la nourriture.


L’université dispose de plusieurs salles de sport, et d’un gymnase. Tous les jeudis, je participais à un tournois de basketball, que mon équipe a d’ailleurs remporté. On a gagné 100$ à dépenser dans le bar de l'UTS (ah oui parce qu'il y a aussi un bar à l'UTS!). On s'est fait plaisir ahah.



COMMENT SE PASSENT LES COURS ?

Avant de partir pour 5 mois en Australie, l’IUT a choisi les cours que j’allai suivre à l’UTS. J’ai assisté aux 4 cours suivants : Managing of People and Organisations, Marketing Foundations

,Accounting for business decisions B (management and financial), Integration Business perspectives.


Aussi, pour les étudiants en difficulté avec la langue anglaise (donc moi ahah) et avec les techniques et règles universitaire (comment écrire une dissertation, comment référencer, comment paraphraser...), on pouvait s'inscrire à des cours spéciaux. Il y avait des cours de soutient pour certaines matières pour nous aider à rédiger les dissertations que l'on devait rendre à la fin du semestre par exemple. Tout est vraiment mis en place pour que l'on réussisse.

Un grand point qui diffère avec la France (du moins avec mon IUT) est que préalablement nous pouvons choisir la place des matières dans l’emploi du temps. J’ai donc réussi à avoir cours uniquement le mardi, mercredi et jeudi. Cela m’offrait un week-end de 4 jours. (sympa non?)


Comme en France, j’avais des cours magistraux et des travaux pratiques. Au bout de 3 absences dans le cours, on ne pouvait valider la matière.

Les amphithéâtres sont très différents par rapport à ce que je connaissais à l’IUT. Il sont très modernes, et il y a à chaque fois 2 immenses écrans sur lesquels sont projetés les cours. En TD, on est tous autour de tables carrées dans des salles tapissées d'écrans.  


Ce n’est jamais des cours où le professeur dicte la leçon. On nous montre des vidéos, on étudie des exemples, il y a toujours des interactions professeur/élèves, et on nous demande parfois de discuter et débattre avec notre voisin sur une question posée. Tout l’aspect théorique est projeté sur les écrans, libre à nous de prendre des notes. Les diaporamas sont disponibles avant, pendant et après la séance sur le bureau virtuel.


Avant chaque CM ou TD, on prépare le cours chez nous, nous avons sur le bureau virtuel, des vidéos à regarder, des articles à lire, des podcasts à écouter, des questions auxquelles il faut répondre. Cela pouvait me prendre bien plus d’une heure. Si on a des questions, il y a un forum où les élèves de la promotion peuvent poser leurs questions, élèves comme enseignants peuvent y répondre.

 

En classe, les élèves viennent habillés comme ils le souhaitent, certains viennent en claquettes, d’autres gardent leur casquette sur la tête pendant le cours. Malgré cela un grand respect règne dans la classe, il y a peu de bavardages.




LES EXAMENS


Dans chaque matière il y a au moins un travail de groupe et un oral (mise à part en comptabilité). Par exemple en business perspectives ( = entrepreneuriat), on a eu un rapport à faire et un oral de groupe à la fin du semestre, on a crée un objet répondant à un problématique qui touchait les problèmes alimentaires que peuvent rencontrer les étudiants à  leur entrée à l'université. Au préalable, chaque semaine j'avais un écrit à rendre avec un nombre de mots définis. En comptabilité, outes les semaines il y avait des exercices à faire, et toutes les deux semaines il y avait un quizz sur ordinateur à faire chez soit.  

Enfin, les "partiels" se déroulent sur deux semaines, on a une semaine de "vacances" avant pour réviser. J'ai eu mes examens sur 4 jours à la suite. Etant une étudiante étrangère j'ai eu le droit à des conditions particulières : 20 minutes en plus des 2 heures d'exam, et l'accès à un dictionnaire. Je n'ai pas eu de dissertation à écrire, c'était soit des QCM ou alors des définitions à donner, ou encore des questions courtes de réflexion.

J'avais bien révisé, je n'ai pas rencontré de réelles difficultés et j'ai validé mon semestre avec 14 de moyenne générale yeayyy.


LE PRIX


Tout cela a bien entendu un prix conséquent. Cependant (et heureusement), grâce au partenariat de mon université (URCA) j’ai uniquement payé les frais de scolarité en France, ainsi qu’une assurance obligatoire pour l'UTS (Oversea Student Health Cover de 306$).

Pour les étudiants australiens les prix par semestre et selon le domaine universitaire peuvent varier entre 6 500$ et 11 000$. Beaucoup d’étudiants arrêtent leurs études à la fin d’un bachelor, ne pouvant pas financer un master.

A prendre en compte aussi, le prix des manuels scolaires qui sont très onéreux. Dans chaque matière il était systématique recommandé voire obligatoire d’en avoir un. J’ai acheté deux manuels de comptabilité pour plus de 115$.


Voilà voilà, une vue 360° des études à l'UTS! Le cadre est très impressionnant, ça grouille d'étudiants, mais l'UTS fait en sorte qu'il y est une sorte de cohésion et d'ambiance familiale en organisant par exemple des petits déjeuners tous les mercredis matins, des soirées nouilles chinoises tous les mardis soirs (gratuit!)... Evidemment j'étais présente à ces rdv nourritures ahaha.


J'espère que cela vous a plu et que cela vous donne envie de vous aussi vous envoler étudier dans un autre pays!


Dites moi si cela vous intéresserez un article sur comment j'ai réussi à partir en semestre à Sydney! La route fût sinueuse... mais cela valait mille fois le coup!!


Sur-ce je vous laisse,


xx


Sasa


le campus de l'UTS

bottom of page